Comment fonctionne un fumigène anti-cambriolage ?
Un fumigène propage une grosse quantité de fumée opaque en quelques secondes empêchant les voleurs de voir et réduisant la mobilité des intrus.
Les brigands sont alors contraints de filer avant d’avoir pu commettre le moindre larcin.
Selon les modèles, le fumigène remplira un volume précis (petit volume pour votre salon = 100 à 150 m3 – grand volume pour une entreprise = de 500 à plus de 1000 m3), en un temps spécifié (quelques secondes pour les meilleurs, une ou deux minutes pour de plus lents), et la fumée restera présente et opaque de quelques minutes à plus d’une heure.
Ce qui ne peut pas être vu, ne peut pas être volé… C’est un système de protection efficace contre le vol.
Il faut prévoir, selon les systèmes, de recharger et/ou de remplacer régulièrement le liquide produisant la fumée pour qu’ils restent opérants.
Prix des fumigènes anti cambriolage
Les générateurs de brouillard (fumée) simples sont trouvables à partir de 250 € sur internet.
Ils sont le plus souvent un élément optionnel d’un système d’alarme anti-intrusion.
Ces systèmes sont basiquement composés d’une centrale d’alarme, de détecteurs d’intrusion, de sirènes (intérieure et extérieure) et d’au moins un clavier pour l’activation/désactivation du système (en savoir plus sur le prix de ces matériels).
A cela, on peut ajouter des caméras et, donc, des générateurs de fumée/brouillard (à partir de 2 ou 300€).
Le système le plus efficace consiste à surveiller les intrusions et les mouvements, grâce aux détecteurs d’ouverture ou de mouvement.
En cas d’intrusion, la centrale d’alarme prévient le propriétaire et/ou la centrale de télésurveillance.
Un contrôle de la situation, appelé « levée de doute » est alors effectué, et, si l’intrusion est confirmée (il y a des fausses alertes), le surveillant peut activer le générateur de brouillard, via la centrale d’alarme à laquelle ce dernier est connecté, et alerter les forces de l’ordre.
Prix des fumigènes anti-cambriolage de la grande distribution
Les modèles les plus simples se vendent à partir de 200 €.
Sur ces modèles, il faut appuyer soi-même sur un bouton (bouton panique) pour déclencher l’appareil. Il faut être sur les lieux… ce n’est utile que pour, par exemple, protéger une caisse de station-service pendant les heures d’ouverture.
Il existe aussi des générateurs autonomes à partir de 650 €, parfois même couplés à une caméra (pouvant coûter plusieurs milliers d’euros, hors recharge).
Ils possèdent leurs propres détecteurs de mouvement et leur propre système de communication, ce qui explique un prix élevé.
Le plus souvent, ils ne bénéficient pas d’un système d’abonnement à une centrale de surveillance qui permette de lever le doute.
Leur utilisation est peu pratique (et chère), puisqu’elle nécessite d’avoir constamment son téléphone avec soi.
Certains fumigènes décident eux-mêmes de se déclencher. A fuir.
Mais il y a aussi de grands risques d’utiliser le fumigène pour rien, parce que la procédure de levée de doute peut-être un peu compliquée…
Quand on sait qu’une recharge pour fumigènes peut coûter plus de 120 € pour une pièce de 6m sur 7m, on a pas trop envie de le déclencher pour un chat…
Dans tout les cas, intégrer le générateur au sein d’un système d’alarme couplé à une centrale de surveillance sera plus efficace.
A quoi être attentif lors de l’achat d’un brouillard antivol ?
Nous trouvons bien plus efficace de choisir un modèle qui s’adapte à une centrale d’alarme que vous couplerez avec une centrale de surveillance.
Vous devez avoir à l’esprit deux grands critères de sélection :
- La densité de la fumée pour un volume précis
- Le temps de dissipation de la fumée (de 3 à 45 minutes)
C’est donc le volume de votre pièce (largeur x longueur x hauteur) qui va déterminer votre choix d’une part, et d’autre part, la vitesse d’arrivée des forces de l’ordre chez vous. A combien de kms vous trouvez-vous de la première gendarmerie…
Etant donné la variabilité des surfaces à protéger, il est évident que vous n’aurez pas d’offre de prix sérieuse avant un entretien avec un installateur spécialisé qui vous posera des questions précises sur votre bien à protéger.
Certains systèmes (au glycol) ne laissent ni odeur ni résidus après le jet de fumée, d’autres (à la poudre chimique, moins chers) peuvent laisser des micros poussières et une odeur, voire occasionner des brûlures à proximité (moins de deux mètres) du jet…
Certains systèmes sont également interdits en résidentiel par les assurances.
Vous vérifierez aussi s’il y a des dates de péremptions sur les produits pulvérisés (coût supplémentaire chronique mais sans emploi)
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